« J’ai découvert ce secret : après avoir gravi une haute colline, tout ce que l’on découvre, c’est qu’il reste beaucoup d’autres collines à gravir » (Nelson Mandela).
Je vous propose comme réflexion pour cette fin d’année un extrait du Chercheur d’Absolu de Théodore Monod, texte repris par Les Éditions de la Table Ronde dans le livre cité en référence : « Quant à nous, le modernisme nous a transformés, et même déformés, par son enchaînement de nuisances. Bien que je ne sois pas contre le progrès matériel, quand il peut épargner… de la peine aux êtres humaines, je crains le pouvoir des technocrates. Ces Faust veulent prendre le Monde en main. Nous aurions alors une marée de consommateurs aveuglés, ignorant tout de la Terre, de ses cycles et richesses. Un Homo urbicus sans relation avec le cosmos qui fait partie de sa chair. La cité a rendu l’homme sédentaire… Le temps des quatre saisons a disparu au coeur d’une société presse-boutons... Les enseignants ne sont-ils pas obligés de faire visiter des fermes aux enfants du béton afin de leur montrer que l’oeuf vient bien de la poule et que la pomme de terre, contrairement à la pomme, ne pousse pas sur un arbre…